Accueil PRline France PRline Espagne PRline Italie |
|
||||
Industrie: Banques Thème: Résultats annuels Fortis ( Cours : FORB ) Fortis se renforce au cours d'une année difficile Poursuivant la mise en oeuvre de sa stratégie, Fortis a consolidé son assise en 2001. Dans le contexte d'une année 2001 difficile, Fortis réalise un résultat courant de EUR 2.267 millions. Par rapport à 2000 qui fut une année record, cela représente un recul de 4% après la constitution des provisions. Le résultat courant par action a diminué de 10%. Des provisions supplémentaires constituées au quatrième trimestre sur le portefeuille de crédit et d'investissement et une baisse des revenus des produits de placement, en particulier sur le portefeuille américain, en raison de la détérioration de la conjoncture économique durant ces deux trimestres, ont pesé sur le résultat. Pendant l'année 2001, Fortis a maintenu sa bonne position de solvabilité. Dans les circonstances défavorables du marché, le capital de base net s'est toujours avéré suffisant, notamment grâce à la composition et à la qualité du portefeuille de placement, qui comprend essentiellement des valeurs à revenu fixe assorties d'un risque faible. A la fin de 2001, le capital de base net s'élevait à EUR 19,2 milliards, soit 16% de plus que la limite inférieure que Fortis s'est fixée. A la suite de la récente évolution conjoncturelle, le portefeuille de placements de la filiale d'assurance américaine a été analysé en profondeur. Une série de mesures ont été prises pour améliorer encore son profil de risque. En 2001, Fortis a renforcé le ratio tier-1 de ses activités bancaires de 7,3% à 8,5%. L'analyse approfondie et homogène des risques, tant en banque qu'en asurance, a permis à Fortis en 2001 d'abaisser le capital économique d'EUR 17,0 milliards à EUR 16,3 milliards. Le RoRAC net s'est élevé à 14%. Chiffres clés (EUR millions) 2001 2000 Variation en % Fortis Résultat courant avant impôts 3.493,4 3.617,3 -3 Résultat courant 1) 2.267,4 2.355,2 -4 Eléments non courants 330,8 412,4 -20 Bénéfice net 2.598,2 2.767,6 -6 Fonds propres 13.844,5 15.196,8 -9 Rendement sur fonds propres (en %) 17,9 20,0 Total du bilan 482.969,9 438.082,7 +10 Total des fonds gérés 316.106,4 313.846,0 +1 Secteur Assurances Primes brutes Vie 10.681,7 9.733,3 +10 Primes brutes Non vie 10.932,2 9.693,2 +13 Ratio combiné Non vie 103 105 Coûts/primes brutes 12,5% 12,7% * ETP (fin d'exercice) 23.803 23.7552) 0 Résultat courant avant impôts 1.667,1 1.768,3 -6 Résultat courant 1.209,4 1.265,3 -4 Eléments non courants 368,0 218,9 * Bénéfice net 1.577,4 1.484,2 +6 Secteur Banque Total des produits, nets de charges 8.282,2 8.022,2 +3 d'intérêts et assimilées Résultat courant avant impôts 1.998,5 2.074,7 -4 Résultat courant 1.238,3 1.312,5 -6 Eléments non courants -34,1 193,5 * Bénéfice net 1.204,2 1.506,0 -20 Ratio coûts/produits 66,6% 65,1% ETP (fin d'exercice) 42.109 42.960 -2 Chiffres clés par action (en EUR) 2001 2000 Variation en % Résultat courant 1,75 1,94 -10 Sur base totalement diluée3) 1,73 1,90 -9 Bénéfice net 2,01 2,28 -12 Sur base totalement diluée3) 1,98 2,23 -11 Fonds propres 10,70 11,78 -9 Dividende proposé 0,88 0,88 *1) Le résultat courant est égal au bénéfice net y compris les plus-values courantes après correction en fonction des éléments non courants 2) Y compris les chiffres de l'ancienne ASR en 2000. 3) Après exercice total des warrants, des droits d'options et après conversion totale des emprunts obligataires convertibles. Le bénéfice net du secteur Assurances a augmenté de 6% pour atteindre EUR 1.577 millions. L'encaissement total a progressé de 11%, pour s'établir à EUR 21,6 milliards (+2% à périmètre constant). Fortis AG en Belgique et ASR aux Pays-Bas ont tous deux augmenté leur part de marché. Les résultats techniques se sont nettement améliorés tant en Vie qu'en Non vie. A la suite de revenus de placements quelque peu décevants, principalement auprès de Fortis, Inc. aux Etats-Unis, le résultat courant a reculé de 4%, à EUR 1.209 millions. Hors impact des moindres produits de placement, le résultat courant du secteur Assurance présente une progression de 18%. L'encaissement se répartit de façon quasi égale entre Vie et Non vie. A données comparables, c'est-à-dire sans tenir compte des reprises d'ASR et d'American Memorial Life Insurance Company (AMLIC), de la cession de Fortis Financial Group (FFG) et des effets de change, l'encaissement brut a augmenté de 2%. Le total des produits nets d'EUR 6.629 millions est supérieur de 6% au chiffre de 2000. Avec la consolidation d'ASR, les charges d'exploitation se sont accrues de 11% mais, à périmètre comparable, cette hausse s'est limitée à 2%. Les coûts de personnel ont crû de 14%, pour atteindre EUR 1.460 millions. Les acquisitions et les cessions dans le secteur Assurances ont induit une légère augmentation du nombre d'ETP à 23.803. Dans la branche Vie, grâce à la consolidation d'ASR, Fortis a vu son encaissement brut progresser de 10% pour s'établir à EUR 10,7 milliards (+ 5% à périmètre comparable). Les primes uniques ont atteint EUR 6.724 millions (+ 11%), tandis que les primes périodiques se montent à EUR 3.958 millions (+ 7%). Les primes provenant de produits liés à des fonds communs de placements ont diminué de 15% en raison des conditions défavorables du marché. Le résultat technique s'est amélioré de 9%. Toutefois, avec les revenus de placement délibérément moins élevés, le résultat courant a reculé de 4%. Dans la branche Non vie, surtout par suite de la consolidation d'ASR, les primes brutes sont en hausse de 13%, à EUR 10,9 milliards (- 1% à périmètre comparable). Les résultats techniques ont fortement augmenté (+ 56%) pour atteindre EUR 492 millions. Le résultat technique en Accidents et Maladie a augmenté de EUR 139 millions pour s'établir à EUR 218 millions, surtout grâce à Fortis, Inc. (+ EUR 110 millions) et à la consolidation d'ASR (+ EUR 14 millions). Le résultat technique Auto est passé de EUR 13 millions à EUR 57 millions, notamment à la suite des augmentations tarifaires au Royaume-Uni et d'une amélioration des résultats aux Pays-Bas. Le résultat en Incendie s'est amélioré de EUR 14 millions pour s'établir à EUR 37 millions, principalement grâce aux bonnes performances aux Pays-Bas. Par suite de développements intervenus au sein de Fortis, Inc., le résultat technique en Autres Branches a reculé de EUR 20 millions pour s'établir à EUR 180 millions. En raison des moindres produits de placement, le résultat courant en Non vie s'est replié de 6%. Le total des produits du secteur Banque s'est bien maintenu, avec une hausse de 3%. La croissance organique des charges d'exploitation est restée limitée à 4% et le nombre d'ETP a diminué de 2% à 42.109. Suite aux provisions supplémentaires constituées sur le portefeuille de crédit au quatrième trimestre, le résultat courant a reculé de 6% à EUR 1.238 millions. Compte tenu des provisions pour restructuration, le bénéfice net du secteur Banque accuse un recul de 20% à EUR 1.204 millions. Les produits d'intérêts nets sont en hausse de 6% à EUR 4,4 milliards grâce à l'amélioration de la marge d'intérêt et de la croissance en volume. Les commissions nettes présentent une diminution, en particulier au quatrième trimestre. Pour l'exercice 2001, elles s'élèvent toutefois à EUR 2 milliards, limitant ainsi la baisse à 9% en termes relatifs. Les commissions provenant d'émissions et de placements secondaires ont chuté de 52% pour s'établir à EUR 89 millions, tandis que la baisse des commissions provenant de transactions sur titres s'est limitée à 10%. Les commissions issues de la gestion de patrimoine sont restées plutôt stables à EUR 654 millions. Les commissions issues des assurances (-11%) et des opérations de paiement (+15%) s'élèvent respectivement à EUR 148 millions et à EUR 338 millions. Le résultat des opérations financières s'inscrit à EUR 1,0 milliard (-2%). Ces produits se sont bien maintenus à leur niveau de 2000 grâce essentiellement aux résultats de placements sur le portefeuille obligataire. Si le capital à risque avait généré des revenus élevés en 2000, le portefeuille a enregistré des pertes en 2001. La progression de 32% du poste Autres produits (à EUR 897 millions) résulte en grande partie des importants produits issus des activités de leasing, qui ont augmenté de 60% pour atteindre EUR 464 millions. Les actifs pondérés par le risque ont fléchi de 7% par rapport à la fin du troisième trimestre. Par rapport à la fin 2000, ils enregistrent un recul de 4%. L'harmonisation de la politique en matière de provisions de crédit au sein de Fortis Banque n'a eu qu'une influence limitée sur le niveau de provisions. En revanche, Fortis a été confronté à une augmention des pertes sur son portefeuille de crédit, surtout au cours du quatrième trimestre. En ligne avec sa politique de provisions prudente et saine, Fortis a pris des mesures supplémentaires. Par ailleurs, en 2001, conformément à cette politique, Fortis a opéré une dotation d'EUR 170 millions au Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG). Le Fonds pour risques bancaires généraux s'élève désormais à 1,45% des actifs pondérés par le risque. Il a été décidé qu'à partir de 2002, plus aucune dotation n'y serait faite. Avec EUR 693 millions, les impôts sont en hausse de 8% par rapport à l'exercice précédent. Le taux d'imposition réel est passé de 31% à 35%. Cette différence s'explique principalement par le bénéfice record réalisé en 2000 sur le capital à risque, qui n'était pas imposable, tandis que les pertes encourues pendant l'exercice sous revue ne sont pas déductibles. Les charges d'exploitation ont progressé de 5% (2% à périmètre constant), FB Assurances y compris. Le ratio coûts/bénéfices, en légère hausse, s'établit à 66,6%, contre 65,1% en 2000. Conformément aux prévisions, les coûts de personnel se sont accrus de 5%, essentiellement en raison de l'inflation salariale. Le nombre d'ETP a diminuté de 2% à 42.109. Les autres charges ont augmenté de 1% tandis que les coûts d'amortissement ont crû de 10%. Les charges afférentes aux biens en leasing se sont accrues de 51%. Celles-ci correspondent à l'augmentation des activités de leasing, qui s'est par ailleurs accompagnée d'une hausse des produits (+ 60%). Message du CEO Anticipant sur le rapport annuel qui sera publié le 26 avril prochain, j'aimerais revenir un instant sur l'année écoulée. 2001 a été une année riche en événements, voire historique. Avec la préparation et l'introduction réussie de l'euro au 1er janvier 2002, l'intégration européenne s'est faite encore plus tangible. Pour Fortis, le marché intégré représente une chance énorme. Avec son expérience de pionnier comme institution financière transfrontalière et sa structure financière solide, Fortis, en tant qu'entreprise européenne, est particulièrement bien positionné. 2001 a été une année certes riche en événements mais aussi perturbée. Fortis, pas plus que d'autres, n'a pu échapper aux conséquences du ralentissement économique et des circonstances défavorables qui ont affecté les marchés. Nos résultats ont subi l'impact de la diminution délibérée des produits de placement et de la nécessité de constituer des provisions supplémentaires conformément à notre politique prudente en la matière, dans le cadre de notre portefeuille de crédit et d'investissement. Compte tenu de la morosité des marchés, Fortis a toutefois enregistré des résultats satisfaisants. Et ce, notamment, grâce à notre choix délibéré pour une gamme de produits diversifiée, une politique d'investissement centrée sur les valeurs à revenu fixe et une diversification géographique de nos activités. Nous avons accompli de nombreux progrès dans l'intégration des activités de banque et d'assurance, ainsi que dans la réalisation de nos objectifs stratégiques. Ceux-ci constituent les fondations sur lesquelles Fortis se construit un avenir prometteur. Des économies de coûts et des synergies ont été réalisées conformément aux plans prévus et nous avons constitué une provision supplémentaire pour la restructuration des activités affectées par la détérioration des conditions du marché. Je suis convaincu que Fortis s'est bien adapté au nouvel environnement et a jeté des bases solides pour affronter les défis de l'avenir. Stratégie En 2001, Fortis ne s'est pas départi des trois piliers qui fondent sa stratégie : (1) améliorer ses performances sur son marché domestique, (2) développer des plates-formes de croissance en Europe dans le domaine de la collecte d'actifs (" Asset gathering ") et (3) l'élargissement des activités aux Etats-Unis et en Asie, qui se caractérisent par un important potentiel de croissance ou qui nous permettent de développer des savoir-faire dont notre marché domestique peut bénéficier. Nous considérons la cession d'activités non rentables et l'amélioration de la transparence comme des parties intégrantes de la stratégie. L'intégration des activités de banque et d'assurance exige d'importants efforts. Grâce à l'investissement et à l'engagement personnels de nos collaborateurs, le processus d'intégration se déroule à un bon rythme. En Belgique, 2001 a été l'année de l'intégration complète des systèmes informatiques des anciennes Générale de Banque et CGER. Désormais, les clients ont accès aux services de Fortis Banque dans toutes les agences de Belgique ainsi que via internet. L'intégration des activités d'assurance aux Pays-Bas, au sein d'AMEV Stad Rotterdam Verzekeringsgroep (ASR), évolue conformément au calendrier et commence à porter ses fruits. De plus, des projets de collaboration entre toutes les sociétés Fortis opérant aux Pays-Bas et qui sont actives dans le domaine des prêts hypothécaires, sont en cours de développement. Les activités d'intégration ont pesé non seulement sur nos collaborateurs mais aussi sur nos clients. En Belgique, la satisfaction de notre clientèle bancaire a quelque peu fléchi au début de l'année, mais dès le troisième trimestre, une amélioration s'est heureusement fait sentir. Un fait réjouissant toutefois, diverses études montrent que les courtiers estiment que nos entreprises d'assurance en Belgique et aux Pays-Bas se rangent parmi les meilleurs fournisseurs de service. En 2001, nos entreprises d'assurance ont également démontré le succès de notre stratégie de distribution multi-canal et de notre gamme de produits diversifiée. La forte diminution des primes provenant de produits liés à des fonds communs de placement, induite par les mauvaises conditions du marché, a pu être compensée par la vente accrue de produits d'assurance traditionnels. En 2001, Fortis a procédé à d'importantes cessions et acquisitions. Notre compagnie d'assurances Vie américaine, FFG, a été vendue. D'autre part, après plus de trente ans d'activité d'assurance en Australie, nous avons également cédé notre filiale Fortis Australia. Aux Etats-Unis, nous avons élargi nos activités dans le domaine des "Employee Benefits" avec la reprise de CORE, Inc. et de la division Dental Benefits de Protective Life. Les activités en Asie ont été intensifiées par la conclusion d'un accord avec China Insurance Group, par lequel une participation importante a été acquise dans Tai Ping Life. Il s'agit d'une opportunité unique car elle s'accompagne de l'accès à une licence nationale en assurances Vie. En Chine encore, Fortis a conclu une alliance stratégique en gestion de placements avec Haitong Securities Co., Ltd. En Malaisie, Fortis s'est engagé dans une joint venture dans le domaine de la bancassurance avec Maybank, le premier fournisseur de services financiers du pays. Au début de 2002, nous avons annoncé la vente de nos activités d'assurance en France ainsi que de notre filiale TOP Lease. En tant que fournisseur de services financiers intégré, Fortis a mis au point des instruments appropriés pour la maîtrise du risque, qui permettent de mesurer de manière conséquente les risques de crédit et de placement dans toutes les businesses. Dans le secteur Banque, Fortis applique des procédures rigoureuses de sélection et de contrôle ainsi qu'une politique de provisions prudente. La composition équilibrée du portefeuille de crédit, nettement diversifié par secteur et par zone géographique, a encore renforcé le profil de risque. Non seulement pour l'octroi de crédit mais aussi dans le cadre des placements, Fortis applique des critères d'investissement très stricts. Dans notre souci de transparence, nous avons publié pour la première fois en 2001 une série d'indicateurs financiers par business. Fortis présente notamment le rendement sur le capital corrigé par les risques (RoRAC) et, comme annoncé, publie pour la première fois des données relatives à l' " Embedded Value " des activités d'assurance Vie. Il en ressort que l'année écoulée s'est soldée par une création de valeur. Une importante étape pour Fortis en 2001 fut la création de la nouvelle action Fortis. Sa cotation a démarré sur Euronext le 17 décembre 2001. Dans les annexes, les développements spécifiques par business sont présentés plus en détail. Y sont notamment expliqués les initiatives prises par Fortis pour renforcer sa base, ainsi que les accords conclus entre les organismes chargés du contrôle financier. Perspectives Grâce aux mesures qui ont été prises, nos activités sont mieux en phase avec le nouvel environnement économique. J'ai confiance en la qualité de notre portefeuille de crédit et d'investissement, et je suis convaincu qu'avec les provisions constituées, nous disposons d'une base financière saine. Notre diversité et notre modus operandi sur des marchés de niche sont deux bases essentielles de notre solidité. Les collaborateurs constituent le premier capital. Nos valeurs clés - solide, à l'écoute, novateur et direct - sous-tendent l'ensemble de nos activités et font de Fortis ce qu'il est. Le remarquable engagement de nos collaborateurs nourrit ma conviction que nous atteindrons nos objectifs. Fortis est en bonne position pour récolter les fruits d'un redressement de l'économie mais nul ne peut encore savoir si la fragile reprise se confirmera, ni à quel rythme. Toute prévision pour 2002 serait donc prématurée. Anton van Rossum Chief Executive Officer Annexes Assurances Pays-Bas Assurances Pays-Bas A de multiples égards, la nouvelle entité AMEV Stad Rotterdam Verzekeringsgroep a réalisé une bonne année. Les résultats commerciaux sont excellents et une première partie des projets d'intégration ont été achevés avec succès. ASR a pu renforcer sa position dominante sur le marché en axant ses efforts sur le service aux courtiers. En 2001, avec une part de marché de près de 12%, ASR est le deuxième assureur du marché néerlandais très concurrentiel. Dans le créneau des assurances incapacité de travail, ASR est leader avec une part de marché de 22%. ASR Bank fournit actuellement près de la moitié (48%) des crédits hypothécaires par le biais de courtiers. Le résultat courant d'ASR s'élève à EUR 472 millions. Le RoRAC d'ASR (hors ASR Bank) s'est élevé à 27%. L'encaissement brut total atteint EUR 5.159 millions. En 2000, avant la formation d'ASR, l'encaissement était de EUR 2.088 millions. Les primes brutes Vie ont progressé pour s'établir à EUR 3.457 millions. Le nouveau régime fiscal a eu un effet modérateur sur la croissance en Vie individuelle. En revanche, les primes uniques dégagent toujours de bonnes performances, en partie grâce à des ajustements tarifaires. Les assurances Vie combinées à des produits de placement se sont à nouveau bien comportées malgré la détérioration des marchés. La branche Non vie a réalisé d'excellentes performances, son encaissement brut ayant atteint EUR 1.702 millions. La branche Accidents et Maladie, qui contribue à hauteur de 46% dans l'encaissement brut en Non vie, enregistre de très bons résultats, notamment dus à des augmentations de primes. Le résultat technique en Non vie présente une substantielle amélioration. Le ratio combiné a diminué à 100%. La vente d'hypothèques liées à des fonds de placement par ASR Bank via des courtiers, s'est une fois encore révélée un succès. Durant la première année suivant la création d'ASR, les projets d'intégration ont généré des avantages concrets, notamment sur le plan de la collecte de capitaux, de la centralisation des achats, du recours aux sous-traitants, de la coordination des services logistiques et de l'uniformisation des applications TIC. Le nombre d'ETP a reculé de 2% pour s'établir à 5.269 au 31 décembre 2001 et ce, à la suite d'une réduction de personnel chez AMEV, d'une limitation de la croissance du nombre de fonctions au sein de l'ancienne ASR et d'une diminution des départements au niveau du groupe. Des Centres d'Excellence assument pour ASR dans son ensemble le développement de produits en Vie individuelle, Pensions, Non vie, Accident et Maladie, et Activités bancaires. Pour les départements TIC, Affaires sociales, Finance & Placements, Actuariat et Réassurance, des départements ont entre temps été mis en place au niveau du groupe. Cette démarche a accru la force de frappe commerciale des sociétés du groupe, dès lors libres de se consacrer entièrement à leur vocation " clientèle " : mieux servir encore les courtiers. A cet égard, ASR encourage la standardisation des échanges d'informations par voie électronique avec les courtiers. Ceci devrait améliorer l'efficacité du service, tant au niveau des courtiers qu'au niveau de l'entreprise. ASR a également progressé dans la collaboration avec les autres entités de Fortis. Par exemple, ASR Bank recourt désormais à Fortis Banque pour attirer des fonds vers ses activités de prêts hypothécaires tandis qu'ASR et Merchant Banking ont réalisé plusieurs transactions de titrisation dans lesquelles une partie du portefeuille hypothécaire d'ASR a servi de nantissement. Par ailleurs, la gestion du portefeuille de placement d'ASR qui avait été confiée à un gestionnaire de patrimoine externe, a été transférée vers Fortis Investment Management. Chiffres clés Assurances Pays-BasAssurances Belgique En 2001, Fortis AG a une nouvelle fois enregistré de bons résultats commerciaux dans toutes les branches. Fortis AG (hors FB Assurances) détient en Belgique, tant en Vie qu'en Non vie, une part de marché de 10%. En dépit du recul des produits de placement, le résultat courant présente une croissance de 2% pour s'établir à EUR 253 millions. La branche Vie a engrangé des résultats techniques supérieurs à l'année précédente (+ 6%) tandis que le résultat technique en Non vie est resté stable. Les charges d'exploitation sont restées au même niveau. Le nombre d'ETP a légèrement progressé pour atteindre 3.272. Le RoRAC s'est élevé à 22%. Fortis AG a vu son encaissement brut total progresser de 11% pour atteindre EUR 2.354 millions, alors que la croissance globale du marché a été de 4%. La branche Vie surtout, qui draine deux tiers des primes brutes, s'est à nouveau très bien comportée. L'encaissement brut total en Vie enregistre une hausse de 14% pour atteindre EUR 1.568 millions. Les primes brutes en Vie individuelle se sont accrues de 27% et atteignent EUR 1 milliard. La morosité boursière a provoqué une chute de 31% des primes provenant de la vente de produits liés à des fonds de placements, qui s'établissent à EUR 295 millions. Elle a toutefois été largement compensée par le succès des produits de placement à court terme, avec un encaissement de EUR 537 millions. Les primes en Vie traditionnelle ont légèrement diminué pour s'établir à EUR 174 millions. Fortis AG a vu son encaissement en Employee Benefits régresser de 5% pour atteindre EUR 562 millions. Après un début d'année très hésitant, les primes ont à nouveau progressé au cours du deuxième semestre en 2001. Cependant, une véritable croissance s'est fait attendre en raison de la détérioration conjoncturelle et des incertitudes à propos d'une série de modifications fondamentales de la législation belge sur les pensions. La branche Non vie, qui représente un tiers de l'encaissement brut de Fortis AG, présente une augmentation des primes brutes de 6% pour atteindre EUR 786 millions. L'encaissement brut en Accidents et Maladie a crû de 5% et se monte à EUR 246 millions. Les primes brutes en Auto et en Incendie ont progressé respectivement à EUR 237 millions (+ 9%) et à EUR 231 millions (+ 5%). Fortis AG compte sur la conjugaison de concepts de marketing et de technologie TI pour augmenter, à l'automne 2002, les ventes croisées et réaliser des réductions de coûts sur le marché des assurances destinées aux particuliers. Sur le marché des Employee Benefits, une plate-forme TI performante sera rendue opérationnelle pour les plans de pension à prime fixée, et ce, avant l'été 2002. En 2001, le niveau des primes s'est rétabli dans le marché des assurances industrielles après des années de sous-tarification. Les événements du 11 septembre ont encore accéléré ce durcissement du marché. Le risque de terrorisme a été exclu de la plupart des contrats et ne peut plus être couvert qu'à titre optionnel et moyennant une surprime. Le résultat courant de Fortis Corporate Insurance (FCI) s'est monté à EUR 8 millions en 2001 alors que l'année 2000 s'était soldée par une perte de EUR 10 millions. Chiffres clés Assurances Belgique (Fortis AG) 2001 2000 Résultat courant (EUR millions) 252,5 248,5 Primes brutes encaissées Vie (EUR millions) 1.567,6 1.378,4 Croissance des fonds gérés1) 9,2% 10,3% Primes brutes Non vie (EUR millions) 786,1 738,6 Ratio combiné Non vie 107 108 Coûts/primes brutes 10,2% 12,3% ETP (fin d'exercice)2) 3.272 3.243 1) Modification des provisions techniques en assurance Vie.Assurances International En 2001, Fortis International a enregistré une nette progression dans la réorientation de ses activités, en particulier en Asie. Fortis a, d'une part, opéré des cessions et, d'autre part, procédé à des investissements dans des activités porteuses, réussissant chaque fois à sceller des partenariats avec des acteurs locaux de premier plan. En février, Fortis a conclu une joint venture en bancassurance avec Maybank en Malaisie. Juillet a été marqué par la vente de Fortis Australia. En octobre, la filiale de Fortis Seguros BILBAO a repris le portefeuille de la compagnie suisse Bâloise et une joint venture a été signée avec China Insurance Group en matière d'assurances Vie. Au début de 2002, Fortis a annoncé sa décision de vendre ses activités françaises d'assurance. Le résultat courant de Fortis International a diminué de 16% en 2001 pour s'établir à EUR 91 millions. Ce recul est principalement dû au changement de périmètre suite à la vente de Fortis Australia, et aux résultats moins favorables de Fortis Assurances en France et de Keppel Insurance à Singapour, dans laquelle Fortis détient une participation de 40%. Une contribution très appréciable est venue de Fortis Insurance Ltd. (Royaume-Uni) qui a dégagé d'excellentes performances, malgré le ralentissement économique. Fortis Insurance Ltd. vend des assurances Non vie aux particuliers et aux PME par l'entremise de courtiers. Cette société est le plus grand assureur automobile au sein de Fortis. CAIFOR, la joint venture avec la première banque d'épargne espagnole "La Caixa", présente de bons résultats mais son encaissement accuse une baisse sensible. Ce sont surtout les primes provenant d'assurances liées à des fonds communs de placement qui ont été nettement inférieures à celles de 2000, année au cours de laquelle l'encaissement avait été stimulé par la promulgation d'une nouvelle législation. Les primes liées à des assurances Vie collectives et à des produits d'épargne ont augmenté en 2001. Chiffres clés Assurances International 2001 2000 Résultat courant (EUR millions) 91,1 108,0 Primes brutes encaissées Vie (EUR millions) 1.635,0 1.755,1 Croissance des fonds gérés 1) 10,5% 17,6% Primes brutes Non vie (EUR millions) 1.034,5 1.045,0 Ratio combiné Non vie 100 102 Coûts/primes brutes 9,2% 8,1% ETP (fin d'exercice) 3.150 3.402 1) Modification des provisions techniques en assurance Vie.Assurances Etats-Unis La stratégie de Fortis, Inc., la filiale d'assurances américaine de Fortis, est axée sur le développement et la gestion d'un portefeuille sélectionné d'entreprises spécialisées, jouissant d'une position de leader sur leurs marchés respectifs. Conformément à cette stratégie, Fortis, Inc. a procédé à la vente de Fortis Financial Group, ainsi qu'à l'acquisition de CORE, Inc. et de l'activité d'assurances soins dentaires de Protective Life pour renforcer ses activités en Employee Benefits. En 2001, le résultat courant de Fortis, Inc. a diminué de 30 % pour s'établir à EUR 209 millions, principalement par suite d'une baisse des produits de placements au cours du quatrième trimestre. Les événements qui ont frappé Enron et d'autres entreprises ont nécessité la constitution de provisions supplémentaires sur le portefeuille de placements. La gestion du portefeuille d'obligations à rendement élevé (high yield) a été récemment sous-traitée. L'encaissement brut en Vie accuse un recul de 6 % pour atteindre EUR 1.672 millions, dû surtout à une baisse de l'encaissement au sein d'Assurant Group et de la disparition, à partir du deuxième trimestre, des primes générées par Fortis Financial Group. American Memorial Life Insurance Company (AMLIC), société acquise en 2000, a positivement contribué au niveau d'encaissement brut. Les primes brutes en Non vie sont restées stables à EUR 6.922 millions. Le RoRAC a atteint 21%. Avec les acquisitions de CORE, Inc. et des assurances soins dentaires de Protective Life, la reprise d'activités de back-office par Assurant et la cession de FFG, le nombre d'ETP est passé de 10.723 à 11.120. Assurant Group a connu un ralentissement de sa croissance dans nombre de ses activités. La croissance du chiffre d'affaires, inférieure aux prévisions, procède notamment des conséquences des événements du 11 septembre et du ralentissement de l'économie. Par ailleurs, un changement s'est opéré dans le comportement des clients, qui tendent à privilégier les solutions offertes par le secteur bancaire pour la gestion de leurs dettes, et de nouvelles restrictions légales relatives au "Predatory lending" (politique de prêt "déloyal") ont suscité des préoccupations auprès de clients institutionnels. Assurant tente de contrer cette tendance en proposant des produits alternatifs. Par ailleurs, Assurant anticipe en se retirant d'activités périphériques et en se concentrant sur les activités rentables. Les résultats ont également été affectés par des événements ponctuels, comme l'ouragan Allison et des conditions hivernales très rigoureuses, qui ont pesé sur les taux de sinistres. Fortis Health doit sa meilleure rentabilité à une amélioration du taux de sinistres total, qui a diminué de 76% à 70,8%. Fortis Health a élargi avec succès son portefeuille d'assurances soins de santé, en partie grâce à la production en forte hausse souscrite via State Farm. Les revenus supérieurs enregistrés par Fortis Benefits ont été partiellement neutralisés par des taux de mortalité plus élevés dans le cadre d'assurances Vie collectives, au cours du premier trimestre de 2001. Les activités d'assurance Vie n'ont que peu souffert des événements du 11 septembre, qui n'ont engendré pour Fortis Benefits qu'une faible augmentation des demandes d'indemnisation en incapacité de travail. Les assurances funéraires de Fortis, Inc., vendues par l'intermédiaire de Fortis Family et American Memorial Life (AMLIC), ont bien progressé en 2001. La reprise d'AMLIC permet aussi d'anticiper de bonnes perspectives de croissance. Chiffres clés - Assurances Etats-Unis (Fortis, Inc.) 2001 2000 Résultat courant (EUR millions) 209,2 299,6 Coûts/primes brutes 15,8% 15,7% ETP (fin d'exercice) 11.120 10.723 " Embedded value " des activités d'assurance Vie Dans son souci d'une plus grande transparence, Fortis publie pour la première fois l'Embedded Value de ses activités d'assurance Vie. La nature typiquement à long terme des assurances Vie nécessite plus d'informations pour mesurer la création de valeur que simplement le bilan et le compte de résultats. L'Embedded Value des activités d'assurance Vie donne des informations supplémentaires sur la valeur du portefeuille existant et sur la valeur de la nouvelle production. L'Embedded Value comprend le surplus de fonds propres et la valeur du portefeuille existant. Le taux d'escompte utilisé pour le calcul de la valeur actuelle est de 9%. Le calcul nécessite diverses hypothèses concernant notamment les coûts, l'inflation, les taux de mortalité et de rachat et les revenus des placements. Fortis s'est basé sur les meilleures estimations possibles fin 2001. Tillinghast a contrôlé la méthodologie et les hypothèses utilisées par Fortis. A la fin de 2000, l'Embedded Value hors FFG s'élevait à EUR 10,4 milliards. Les mauvaises performances enregistrées durant 2001 par les marchés boursiers ont pesé sur la création de valeur. Malgré tout, un accroissement de EUR 215 millions a été réalisé. Anticipant le paiement du dividende à Fortis, l'Embedded Value s'élève à EUR 10,3 milliards fin 2001 Evolution de l'Embedded Value (EUR millions) Embedded Value fin 2000 y compris FFG 11.034 Cession de FFG - 600 Embedded Value fin 2000 hors FFG 10.434 Développement durant l'exercice 215 Valeur cumulée fin 2001 10.648 Dividende anticipé à Fortis -357 Embedded Value fin 2001 10.291 La nouvelle production Vie est exprimée en APE (Annualized Premium Equivalent ou Production nouvelle annualisée). L'APE est la somme des primes périodiques annualisées majorée de 10% des primes uniques de la nouvelle production. Ci-dessous figure un récapitulatif de l'Embedded Value, de l'APE, de la valeur ajoutée par la nouvelle production compte tenu du coût du capital exigé (Value Added by New Business : VANB) et de la valeur actuelle des profits futurs de la nouvelle production en omettant le coût du capital exigé (Present Value Future Profits: PVFP) pour les différentes entités. (EUR millions) Embedded Nouvelle Production Value APE VANB PVFP Assurances Pays-Bas 4.403 241 22 37 Assurances Belgique (Fortis AG) 2.594 136 24 45 FB Assurances 2.049 269 98 125 Assurances Etats-Unis 807 178 42 54 Assurances International 438 324 25 42 Total 10.291 1.147 211 304 Des informations détaillées relatives à l'Embedded Value des activités d'assurance Vie de Fortis sont disponibles sur le site www.fortis.com . Network Banking Network Banking a enregistré un résultat courant d'EUR 868 millions en 2001. Le RoRAC est resté inchangé à 8%. Commercial Banking En 2001, l'activité de banque commerciale de Fortis s'est caractérisée par une forte amélioration de la rentabilité. L'apport brut des clients a non seulement été pris en compte, mais également les coûts directs liés aux transactions de la clientèle et à son profil de risque. Sur la base de ces données, des mesures ciblées ont été prises, qui ont conduit à l'augmentation des marges et à une diminution des risques. Sur le marché belge des entreprises de taille moyenne, les marges moyennes sur la nouvelle production de crédits d'investissement ont augmenté à 150 points de base (60 pb au début de 2000). Par ailleurs, la stratégie de la banque commerciale de Fortis a encore été affinée et des solutions intégrées ont été proposées aux entreprises actives dans l'ensemble de l'Europe. Les Centres d'affaires mettent à leur disposition tous les services nécessaires à la mise en oeuvre réussie d'activités trans-frontalières. Avec l'ouverture de nouveaux centres d'affaires en France (Bordeaux et Orléans) et en Pologne (Gdansk), la clientèle commerciale de Fortis a désormais accès à un réseau d'une centaine de centres d'affaires en Belgique, aux Pays-Bas, en France, au Luxembourg, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne, au Portugal, en Italie et en Pologne. En Asie, des bureaux de représentation ont été ouverts à Hong kong, à Taiwan et en Chine. Fortis a conforté sa position dans la zone frontalière entre le Luxembourg, la France et l'Allemagne avec la reprise du Groupe Sade à Strasbourg. Fortis a encore développé son approche sectorielle des clients Global Corporate. Le Global Shipping Finance Group se retrouve aujourd'hui dans la cour des cinq plus grands de ce secteur et, en 2001, Euromoney a distingué le Global Commodities Group comme la " Best Commodity Bank " pour la quatrième année consécutive. Fortis Lease a élargi ses activités en France en 2001 par l'acquisition de la filiale française de Lombard North Central, spécialisée dans le leasing financier de biens d'équipement. La part de marché de 25% qu'elle détient fait de Fortis Lease la première société de leasing de Belgique. Au début de l'année 2002, Fortis a annoncé la cession de TOP Lease, active aux Pays-Bas dans le domaine du leasing opérationnel. Retail (Banque de détail) En Belgique, 2001 a été l'année de l'intégration complète des systèmes informatiques de l'ancienne Générale de Banque et de l'ancienne CGER. Parallèlement, la conversion à l'euro qui s'est déroulée avec succès, a aussi demandé d'énormes efforts. La fusion des agences bancaires s'est accélérée en 2001 et de nets progrès ont également été enregistrés aux Pays-Bas dans la restructuration des activités. ASR Bank a enregistré une croissance de la production de prêts hypothécaires à EUR 4,7 milliards, pas moins de 45% d'augmentation par rapport à 2000. Avec une part de marché de plus de 40% en Belgique, FB Assurances jouit, depuis des années, d'une position dominante en bancassurance. En 2001, l'encaissement s'est élevé à EUR 2,5 milliards (- 27%). Au cours de l'année, les ventes de produits d'assurance liés à des fonds communs de placement (" unit-linked ") ont accusé un net repli en raison de l'incertitude conjoncturelle. L'encaissement en Non vie est en augmentation de 6% à EUR 152 millions. Chiffres clés Network Banking 2001 2000 Résultat courant (EUR millions) 868 853 ETP (fin d'exercice) 22.604 22.906 Network Banking · Nombres d'agences (Benelux) 1) 2.662 2.871 · Taux d'automatisation (Belgique) 2) 80% 76% Chiffres clés FB Assurances Primes brutes en Vie (EUR millions) 2.350,3 3.260,7 Croissance des fonds gérés 3) 8,4% 24,3% Primes brutes en Non vie (EUR millions) 151,8 143,9 Ratio combiné Non vie 86 94 ETP (fin d'exercice) 756 756 Taux de pénétration de l'assurance (Belgique) 4) 43% 42% 1) Y compris les agences du Crédit à l'industrie Merchant Banking Merchant Banking a réalisé en 2001 un résultat nettement supérieur à celui de l'année 2000 pendant laquelle un bénéfice record avait été atteint grâce surtout aux revenus élevés issus des activités du capital à risque. L'offre de produits diversifiée a rendu le résultat de Merchant Banking moins sensible à la détérioration de la conjoncture économique. Financial Markets et Information Banking, en particulier, ont réalisé d'excellents résultats. En raison de l'humeur maussade des marchés, Investment Banking a pâti d'un volume d'affaires inférieur et d'un ralentissement des activités dans le domaine des fusions et des acquisitions. Elle a néanmoins clôturé l'exercice 2001 positivement. La reprise des sociétés d'investissement Calvé-Delft et Beurshave a favorablement contribué aux résultats. Les activités de capital à risque ont enregistré des pertes sur le portefeuille. En 2001, Merchant Banking a enregistré un résultat courant d'EUR 416 millions. La tendance internationale à l'ajustement des prix des produits et des services, associée à une optimisation de l'usage du capital économique, a fortement stimulé la progression du RoRAC et la stabilisation du ratio coûts/bénéfices. Le RoRAC de Merchant Banking a atteint 36% en 2001. Merchant Banking a initié un certain nombre de projets qui porteront leurs fruits en 2002. Le programme STP (Straight-Through-Processing), lancé en 2001, vise une restructuration organisationelle de Merchant Banking afin de créer, de manière ciblée, un système en ligne d'enregistrement, de traitement et de règlement des ordres. La mise en place d'une équipe intégrée de gestion des relations clientèle améliorera le service offert aux clients d'affaires par toutes les activités principales de Merchant Banking. L'introduction de nouveaux systèmes permet d'obtenir une information plus adéquate sur les clients et contribue de ce fait à l'amélioration du service à la clientèle et à de plus grandes synergies. Il est de plus en plus souvent proposé aux clients commerciaux de Network Banking ainsi qu'aux clients de Private Banking et d'Asset Management des produits et services de Merchant Banking. Une collaboration a été développée par ailleurs en 2001 dans le domaine des transactions de titrisation, une fraction du portefeuille hypothécaire d'ASR faisant office de nantissement. Merchant Banking est en outre intervenu comme coordinateur mondial de l'émission réussie de Fortis Hybrid Tier 1 pour un montant d'EUR 1 milliard. Investment Banking dispose à présent de plus de quatre-vingts analystes qui, répartis dans plusieurs implantations en Europe, suivent plus de cinq cents actions européennes. Outre le Benelux, ces analystes sont installés en France, en Espagne, en Italie et en Allemagne. Chiffres clés Merchant Banking 2001 2000 Résultat courant (EUR millions) 416 413 ETP (fin d'exercice) 2.735 2.643 Assets under Management (Fonds gérés) Au terme de l'exercice 2001, le total des fonds gérés de Fortis s'élevait à EUR 316 milliards, en progression de 1% par rapport au 31 décembre 2000. Les placements pour compte propre ont augmenté de 10% à EUR 148 milliards. La valeur totale des fonds gérés pour le compte de clients s'est montée à EUR 145 milliards (-8%). Les placements pour le compte des preneurs d'assurance se sont établis à EUR 24 milliards, en augmentation de 7%. Fonds gérés (EUR milliards) Fin 2001 Fin 2000 Placements pour compte propre 147,6 134,2 Placements pour le compte de preneurs d'assurance 23,6 22,0 Total des fonds gérés pour le compte de clients 144,9 157,6 Total des fonds gérés 316,1 313,8 Private Banking et Asset Management En dépit du fléchissement de la conjoncture économique, le résultat courant de Private Banking se monte à EUR 85 millions, en baisse de 52% par rapport à 2000. La banque privée a su limiter son recul en réagissant directement à l'environnement défavorable du marché par une compression des coûts (qui sera également poursuivie en 2002) et la cession d'activités périphériques. Elle a également bénéficié du contrepoids des revenus non cycliques tirés des produits d'intérêts et des activités de fiducie. A la fin de l'exercice 2001, la baisse des cours boursiers et la cession des activités périphériques ont entraîné une réduction 10% de la valeur des fonds gérés pour le compte de particuliers, pour s'établir à EUR 60,2 milliards, malgré un apport net d'EUR 5 milliards (à périmètre constant). MeesPierson, la banque privée de Fortis, a conforté sa position de leader au Benelux et a lancé avec succès des produits de placement novateurs, notamment dans les secteurs à développement durable. MeesPierson a finalisé l'intégration des activités de Private Banking, amorcée après la reprise de MeesPierson par Fortis en 1997. En dehors des frontières du Benelux, MeesPierson a poursuivi sa croissance en France, en Suisse, à Hong kong, à Guernesey, aux Bahamas et surtout en Espagne. MeesPierson Fortis Patrimoine a ouvert ses portes en France. Le marché espagnol de private banking est parmi ceux qui connaissent une très rapide croissance et Béta Capital MeesPierson y est un acteur phare. Fidèle à sa stratégie d'ancrage de ses activités sur les marchés où elle occupe une position incontournable, MeesPierson a procédé à la fermeture d'établissements en 2001, notamment en Allemagne, en Italie, au Danemark, aux Iles Caïman, en Afrique du sud et en Autriche. La restructuration de son établissement à Curaçao touche à sa fin. Fortis Investment Management (FIM) a vu son résultat courant reculer de 50%, pour s'établir à EUR 45 millions en 2001. FIM a su résister à la dégradation conjoncturelle, en alignant ses tarifs sur les prix du marché et en gelant ses dépenses. En dépit d'une grande volatilité boursière, un apport positif de capitaux a été réalisé tout au long de l'année, dans les segments tant institutionnel que retail. Un nombre important de nouveaux clients ont été séduits par nos services en France, aux Etats-Unis et en Belgique. La filiale américaine de FIM, Harbour Capital, a réussi à acquérir en 2001 des mandats pour des clients européens. Le nouvel apport net n'a toutefois pas permis de contrer l'impact négatif de l'évolution du marché des fonds gérés, en repli de 7% à EUR 85 millions. A la fin de l'exercice 2001, FIM gérait un montant de EUR 34 milliard (- 2%) pour le compte de clients institutionnels, en particulier des fonds de pension, et de EUR 51 milliards (-10%) pour le compte de distributeurs. FIM fonde sa stratégie sur la croissance interne, l'achat de compétences et les acquisitions. Conformément à sa stratégie, la restructuration de la gamme des produits s'est poursuivie à un rythme accéléré. Le nombre de fonds a été ramené de 600 à 400. L'organisation ainsi que la direction générale ont été renforcées. Des centres d'excellence ont été créés afin d'améliorer encore la qualité et l'efficacité du service à la clientèle. Un nouveau CEO a par ailleurs été nommé. En 2001, FIM a lancé plusieurs produits nouveaux, dont les fonds à capital garanti et les obligations convertibles, qui ont recueilli un succès considérable, largement induit par la grande volatilité du marché des actions. FIM se développe de plus en plus comme un gestionnaire de fonds autonome et anticipe la tendance actuelle qui consiste, pour le gestionnaire (de fonds), à fournir des produits à plusieurs distributeurs. Des dizaines de contrats de distribution externes ont ainsi été conclus en 2001, dont le plus bel exemple est le contrat de distribution par le biais du réseau mondial du groupe financier suisse UBS. Un autre élément de poids dans la stratégie concerne la prospection du marché chinois des fonds de placement. En mars 2001, FIM a ouvert un bureau de représentation à Shanghai, tandis qu'une alliance stratégique a été conclue en novembre avec Haitong Securities, une des plus importantes sociétés de bourse chinoises. Cette alliance a pour but de mettre en place une joint venture pour la distribution des fonds de placement, et ce dès que la Chine aura défini l'indispensable cadre juridique. Le marché chinois recèle un potentiel de croissance considérable, que FIM espère pouvoir exploiter à long terme. Chiffres clés Private Banking et Asset Management Private Banking et Private Banking Asset Management Asset Management 2001 2000 2001 2000 2001 2000 Fonds gérés (EUR milliards) 144,9 157,6 60,2 66,8 84,7 90,8 Résultat courant (EUR millions) 311 266 85 176 45 90 ETP (fin d'exercice) 3.043 3.192 2.346 2.431 688 761 Return on Risk-Adjusted Capital (RoRAC) Le rendement sur le capital corrigé par les risques ou RoRAC est un indicateur de performance qui analyse les risques et les rendements des activités selon des critères homogènes. Le RoRAC s'obtient en divisant le rendement corrigé par le risque (Risk-Adjusted Return) par le capital économique. Il s'agit du capital requis afin d'assurer la solvabilité avec un intervalle de confiance de 99,97%, étant donné les risques inhérents aux activités. Le rendement économique se calcule sur la base du résultat courant. Dans le calcul du Risk-Adjusted Return, les provisions pour pertes sur créances sont remplacées par les pertes moyennes attendues. Le calcul du capital économique s'obtient par application d'une méthode développée au sein de Fortis. Cette méthode est réévaluée et affinée en permanence. Capital économique RoRAC (après impôts) en % (EUR milliards) 2001 2000 2001 2000 Network Banking 9,8 11,6 8 8 Merchant Banking 1,2 1,2 36 37 Private Banking et Asset Management 0,2 0,1 54 133 Total Banque 11,2 13,0 12 13 ASR1) 1,9 1,2 27 30 Fortis AG 1,0 1,6 22 14 Fortis International 0,4 0,6 24 18 Fortis, Inc. 0,9 0,6 21 46 Total Assurances 4,2 4,0 24 24 Total Général 0,9 0,0 Total Fortis 16,3 17,0 14 15 1) 2000 hors ASR. Contrôle En l'absence d'une structure européenne de surveillance financière, Fortis fait l'objet, en tant que fournisseur de services financiers intégré et bi-national, de plusieurs formes de contrôle (externe). Au niveau sectoriel, les organes de contrôle spécifiques, c'est-à-dire De Nerderlandsche Bank (DNB) et la Pensioen- en Verzekeringskamer (PVK) aux Pays-Bas, ainsi que la Commission Bancaire et Financière (CBF) et l'Office de Contrôle des Assurances (O.C.A.) en Belgique, sont d'avis que, sur la base de la réglementation européenne et nationale, un contrôle transfrontalier supplémentaire doit être organisé au niveau du groupe. Ces quatre instances ont dès lors convenu en 1996 de coordonner leurs interventions respectives et cette convention a été prorogée en 2002. La convention entre les quatre organes de contrôle prévoit que chacun continue à exercer une surveillance sectorielle sur les activités des entités de Fortis qui sont de leur compétence. Le contrôle supplémentaire est exercé par eux conjointement. La CBF, l'organe de contrôle qui, en termes de total bilantaire et d'exigences de solvabilité, supervise le plus gros volume des activités de Fortis, a été désignée comme coordinatrice. Ce contrôle supplémentaire porte entre autres sur la structure capitalistique des sociétés mères, la structure d'organisation du groupe, la concentration du risque et les transactions intragroupe. Communiqué du collège des commissaires Le collège des commissaires a confirmé qu'il a pratiquement terminé son contrôle sur l'information financière reprise dans les annexes en pages 23 et suivantes de ce communiqué de presse et qu'aucun élément n'est apparu sur base duquel il devrait conclure que des modifications significatives devraient être apportées à cette information. Note : cours de change A titre indicatif (cours au 31 décembre 2001) : 1 EUR = BEF 40,34 = NLG 2,20 = USD 0,88 = GBP 0,61 = FRF 6,56 = ESP 166,39 = AUD 1,67 Faits marquants en 2001 Janvier 2001 Février 2001 Mars 2001 Avril 2001 Juin 2001 Juillet 2001 Septembre 2001 Octobre 2001 Novembre 2001 Décembre 2001 Contacts presse : Bruxelles: +32 3 510 52 32 Utrecht: +31 30 257 65 49
Internet : http://www.fortis.com |
|
PRLine Benelux Bruxelles +32 2 403 13 80 Copyright PRLine Benelux 1999. Tous droits réservés. L'archivage des contenus est interdit sauf pour un usage personnel et non commercial. Les textes des communiqués et avis paraissent sous l'entière responsabilité de ceux qui les diffusent et PRLine n'en assure que la reprise sans autre garantie que la fidelité de cette reprise. Leur contenu n'engage, pour quelque type de responsabilité que ce soit, que leur auteur. Les communiqués et les cours des actions sont uniquement fournis à titre d'information et non dans le but d'effectuer des transactions. PRLine ne saurait en aucun cas être tenu pour responsable des erreurs ou délais et de leurs eventuelles conséquences. |
Technologie par Companynews Groupe |