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Industrie: Electricité Thème: Résultats semestriels Electrabel ( Cours : ELEB ) Résultats du Premier Semestre 2000 Maintien du résultat courant Forte progression des ventes d'électricité en Europe EVENEMENTS MARQUANTS 1. Forte croissance en Europe Les efforts commerciaux intensifs sur le marché européen de l'énergie ont permis à Electrabel de fidéliser et de conquérir des clients importants tant en Belgique qu'aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne, en France, en Italie et en Espagne. Parmi les atouts de cette stratégie gagnante, l'offre de multi services énergétiques s'avère décisive auprès des clients industriels. Elle appuie en outre des perspectives d'élargissement de ses partenariats sur le long terme. En 2000, les ventes d'électricité (Electrabel sans EPON) ont augmenté en volume de 14 % par rapport au premier semestre de 1999 et de 30,6% si l'on tient compte d'EPON. Le volume des ventes au secteur régulé (distribution publique) a progressé de 2,1%. Le volume des ventes au secteur non régulé (industrie en Belgique et en Europe ainsi que le trading physique) s'est accru de 29,4% sans EPON, et de 67,6% avec EPON. En dehors de la Belgique, Electrabel a quasiment doublé le volume de ses ventes. Pays-Bas : acquisition d'EPON Depuis mars 2000, EPON fait partie du groupe Electrabel. Au sein du groupe, l'entreprise est, en tant qu'entité commerciale, responsable de la fourniture d'énergie et de services annexes aux clients libres sur le marché néerlandais. Cette opération va permettre d'accroître l'efficacité opérationnelle des deux entités grâce aux synergies et aux économies d'échelle réalisées; une première traduction en est apportée avec l'intégration de l'ensemble des activités opérationnelles d'Electrabel Nederland et d'Epon. Le 1er janvier 2001, EPON deviendra un producteur-distributeur libre. Une échéance qui l'incite d'ores et déjà à conforter sa position sur le marché néerlandais. Luxembourg : centrale TGV de 350 MW en construction Les travaux de construction de la centrale TGV (turbine gaz-vapeur en cycle combiné) progressent comme prévu. Twinerg, filiale luxembourgeoise d'Electrabel, assure la construction et l'exploitation de cette unité à Esch-sur-Alzette. Sa mise en service est prévue fin 2001. Outre la fourniture d'électricité, la centrale offrira la possibilité de fournir de la chaleur aux éventuels clients installés à proximité. Allemagne : collaboration avec Stadtwerke Saarbrücken Electrabel prend pied sur le marché allemand. A cet égard, l'accord avec Stadtwerke Saarbrücken (SWS), constitue une étape importante. Cet accord prévoit la création d’une filiale de vente commune dans laquelle Electrabel sera majoritaire par le biais de sa filiale allemande. Cette filiale de vente proposera énergie et services aux clients de la Sarre. SWS conservera les réseaux et apportera à la filiale sa clientèle actuelle, forte de 100 000 clients pour l'électricité et de 44 000 clients pour le gaz naturel, à laquelle s’ajoute quelque 25 000 clients du réseau chaleur. SWS dispose d'une puissance de production électrique installée de 230 MW, qui sera reprise. L’accord de collaboration devrait être scellé très prochainement. France : grand intérêt du secteur industriel Créée récemment, notre filiale Electrabel France, implantée à Lyon, possède déjà un portefeuille appréciable de contrats. Italie : focalisation sur les clients industriels Filiale commerciale commune d'Energie Ouest Suisse (EOS) et d’Electrabel, la société milanaise Alpenergie Italia, approvisionne leurs clients industriels respectifs sur le marché italien. Par ailleurs, l'entité Electrabel Italia, aura en charge la mise en oeuvre des projets et le montage de partenariats sur le marché italien. Espagne : participation de 10% dans Hidrocantàbrico En juillet dernier, Electrabel a renforcé sa position sur le marché espagnol par l’acquisition d’une participation de 10% dans Hidroelectrica del Cantàbrico, quatrième opérateur en Espagne (puissance installée 2 147 MW et centrale TGV de 400 MW en construction). Hidrocantàbrico assure 7,3 % du marché espagnol de la production et compte un demi-million de clients en électricité et 120 000 en gaz naturel. Electrabel pourra ainsi bénéficier d'un accès à la production d'électricité sur le marché espagnol en soutien à ses activités commerciales. La Commission boursière espagnole (CNMV) examine actuellement la bonne conformité de cette prise de participation avec les dispositions en vigueur dans le pays. Electrabel déployait déjà depuis plusieurs années des activités de trading sur ce marché. Electrabel España, dont le siège est situé à Madrid, a négocié avec succès plusieurs contrats de fourniture. Trading : une activité en forte progression Ces dernières années, Electrabel est apparue comme un pionnier dans le domaine du trading énergétique. Scandic Energy, filiale trading pour le marché Scandinave, s'est hissée parmi les cinq principaux opérateurs du Nord Pool (Norvège, Suède, Finlande et le nord du Danemark). L'expérience acquise au cours des dernières années est mise à profit partout où les équipes de traders sont actives en Europe: Spanish Pool, Amsterdam Power Exchange (APX), European Energy Exchange (EEX) de Francfort et Leipzig Power Exchange. Electrabel contribue aussi à l’étude de faisabilité en vue de la création d'une bourse de l'électricité à Paris. 2. Diminutions des prix Depuis quelque temps, on constate un affaiblissement de la tendance à la baisse des prix de gros en Europe. Dans certains pays, on enregistre même une tendance à la hausse, attribuable entre autres à l'augmentation des prix du pétrole. En ce qui concerne Electrabel, le prix de revient de l'électricité est moins sensible aux fluctuations des prix du pétrole et du gaz naturel, l’énergie nucléaire et le charbon intervenant, grosso modo, pour 60% dans la production d'électricité. Le solde est produit au départ du gaz naturel dont une bonne part des achats sont liés à l'évolution du cours du charbon. En ce qui concerne les consommateurs non encore éligibles, le Gouvernement belge a demandé au Comité de Contrôle de l'Electricité et du Gaz d'élaborer un programme visant à supprimer, d’ici fin juin 2002, l’éventuelle différence qui existerait entre les prix pratiqués en Belgique et ceux des pays voisins. A cet égard, il faut tenir compte du fait que les structures tarifaires ne sont pas les mêmes en Belgique et dans les pays voisins. Par conséquent, la différence de tarifs doit être établie sur des bases comparables, tenant compte des éléments extra-tarifaires (fiscalité, revenus des communes,…). 50 % de cette différence devrait être rattrapée d’ici fin 2000, la moitié des 50 % restants devant l’être pour le 30 juin 2001 et le solde pour fin juin 2002. En juillet, le Comité de Contrôle a décidé d'instaurer une première mesure en accordant, pour l'année 2000, une ristourne unique de 500 BEF à chaque client basse tension. De nouvelles mesures sont attendues pour le 1er janvier 2001. 3. Investissements Les principaux investissements sont consacrés aux moyens de production à haut rendement et à ceux mettant en oeuvre des sources d'énergie renouvelables. La centrale TGV (turbine gaz-vapeur en cycle combiné) de Saint-Ghislain arrive au terme de sa période d'essais. A Vilvoorde et à Esch-sur-Alzette, Electrabel continue ses investissements dans les centrales TGV qui devraient être mises en service d’ici 2001. Au printemps 2000, des installations de cogénération de qualité (production combinée chaleur-force) ont été mises en service chez Bayer, Degussa-Hüls, Monsanto et TotalFina. A ce jour, Electrabel dispose en Belgique d’une puissance installée de 770 MW en cogénération de qualité. Plus récemment, en juin 2000, Electrabel et Solvay viennent de mettre en service une installation de cogénération de 90 MW sur le site de l’usine Solvay à Jemeppe-sur-Sambre. Electrabel a conclu avec Cockerill Sambre un accord de partenariat pour la gestion et la valorisation de l'énergie consommée et produite dans les usines sidérurgiques de Liège et de Charleroi. A Liège, l'installation existante de Cockerill Sambre est transformée en une installation de cogénération moderne. Electrabel assurera en outre l'adaptation partielle de la centrale TGV de Seraing, pour y permettre la combustion des gaz de hauts-fourneaux. Dans le cadre de l'accord existant entre Electrabel et SPE concernant la production d'électricité en Belgique, Electrabel a conclu au mois de mai avec la société de dragage et de travaux hydrauliques, Jan De Nul, un accord de collaboration en vue d'étudier ensemble la construction du plus grand parc d'éoliennes offshore d'Europe (en mer du Nord, à 12,5 km de la côte belge, à hauteur de Knokke-Heist). Le projet s'articulera en deux phases: la première portera sur l'étude d'une cinquantaine d'éoliennes, d'une puissance totale de 100 MW, à l'horizon 2004 ; la deuxième, porterait la puissance installée de ce parc à 400 MW. Electrabel prévoit avec SPE de nombreux autres projets d’éoliennes en Belgique et espère que les autorités régionales accélèrent les procédures d'autorisation administratives. 4. Internet En collaboration avec onze autres compagnies d'électricité européennes, Electrabel étudie la création d'une e-marketplace, l'objectif étant de permettre, au travers de ce type de plate-forme, l'achat à des prix concurrentiels d’équipements destinés au secteur de l'électricité. Electrabel développe par ailleurs des initiatives en vue de proposer prochainement via l'Internet des applications interactives et des activités commerciales (e-business) à toutes les catégories de clientèle. 5. Cadre institutionnel Les instances législatives fédérales et régionales élaborent des mesures qui doivent conduire à l'ouverture complète du marché belge de l'électricité au 31 décembre 2006. Le Gouvernement fédéral a décidé de permettre aux clients consommant au moins 20 GWh par an et par site d'accéder au marché européen de l'électricité à partir du 31 décembre 2000, et aux clients consommant au moins 10 GWh par an et par site, à dater du 31 décembre 2002. Electrabel n'a pas attendu ces mesures et considère depuis le 1er mai 2000 les clients belges qui consomment au moins 40 GWh par an et par site, comme des clients libres. Cette décision a pour conséquence qu'en Belgique, le niveau d’ouverture du marché de l'électricité est passée de 33% à 38%. Ce n'est pas la première fois qu'Electrabel prend les devants dans ce domaine. Déjà en mai 1998, bien avant une décision gouvernementale en la matière, Electrabel avait décidé de traiter les clients consommant plus de 100 GWh par an et par site comme des acheteurs libres sur le marché européen de l'électricité à partir du 1er janvier 1999. En Belgique, la loi sur l'électricité date du 29 avril 1999. Le marché libéralisé de l'électricité ne pourra toutefois fonctionner valablement que si le Gouvernement prend aussi les arrêtés d'exécution nécessaires. Une mesure essentielle est la désignation par le Gouvernement fédéral d’un gestionnaire de réseau de transport indépendant. A l'automne 1999, déjà, Electrabel, CPTE et SPE ont posé conjointement leur candidature en tant que gestionnaire de réseau. La CREG (Commission de Régulation de l'Electricité et du Gaz) a émis un avis positif concernant la désignation d'un gestionnaire de réseau pour une période de 20 ans. Malgré la demande des clients et d'Electrabel, le Gouvernement fédéral n'a toujours pas désigné le gestionnaire du réseau de transport indépendant. Entre-temps, Electrabel a concentré les activités de gestion du réseau de transport dans une structure séparée pouvant être juridiquement dissociée. L’actuel gestionnaire du réseau a par ailleurs publié ses tarifs de manière ad hoc. Electrabel doute également que les règles contraignantes envisagées par le Gouvernement ne permettent le développement normal d’un gestionnaire du réseau de transport en tant qu'entreprise commerciale. Electrabel est disposée d’ouvrir à des tiers le capital du futur gestionnaire de réseau, notamment via une introduction en bourse, pour autant que ce soit à des conditions économiquement acceptables, Les régions ont également pris des initiatives. C'est ainsi que le Parlement flamand a approuvé le décret réglementant la distribution d'électricité. Dans la perspective de l'ouverture du marché, ce décret réorganise la distribution de l'électricité en scindant les activités de gestion du réseau et de vente en deux entités distinctes. Au même titre que l'ordonnance du Gouvernement bruxellois, l'avant-projet de la Région wallonne régissant l'organisation du marché de l'électricité prévoit lui aussi une distinction similaire. SITUATION FINANCIERE Périmètre de consolidation Dans le cadre du financement de cette acquisition, le taux de participation d’Electrabel dans COCETREL, centre de coordination du Groupe TRACTEBEL, est passé à plus de 53%. EPON et COCETREL sont intégrées globalement dans les comptes consolidés depuis mars 2000. Electrabel Nederland BV, filiale créée en 1999 aux Pays-Bas, a également été intégrée au périmètre de consolidation au 1er janvier 2000. Résultats consolidés du groupe Electrabel MEUR MEUR MBEF MBEF % 30 06 00 30 06 99 30 06 00 30 06 99 Chiffre d’affaires (*) 3 970,0 3 215,3 160 150 129 706 23,5 Résultat d’exploitation (*) 376,3 359,2 15 179 14 491 4,7 Résultat financier (*) 286,9 252,0 11 575 10 167 13,8 Résultat courant brut 663,2 611,2 26 754 24 658 8,5 Impôts - 133,6 - 130,8 - 5 390 - 5 276 2,2 Résultat courant net 529,6 480,5 21 364 19 382 10,2 Résultat courant net, 483,1 480,0 19 490 19 362 0,7 part du Groupe Résultat exceptionnel 55,7 104,2 2 247 4 202 - 46,5 Résultat exceptionnel, 55,8 104,2 2 251 4 202 - 46,4 part du Groupe Résultat net (**) 585,3 584,6 23 611 23 584 0,1 Part des Tiers 46,4 0,5 1 870 20 Part du Groupe 538,9 584,1 21 741 23 564 - 7,7 EUR EUR BEF BEF % Résultat courant net 8,85 8,80 357 355 0,6 par action(*) La loi du 29 avril 1999 relative au statut fiscal des producteurs d’électricité a eu une implication importante sur la présentation des comptes d’Electrabel : la rémunération du producteur auparavant versée sous forme de dividende, a fait l’objet d’une intégration dans la facturation d’électricité aux intercommunales comprise dans le chiffre d’affaires. Pour rendre la comparaison entre les deux exercices plus pertinente, les données de 1999 ont été retraitées en conséquence. (**) Le résultat total avant impôts s'est élevé à 29 001 MBEF (718,9 MEUR) contre 28 860 MBEF (715,4 MEUR) en 1999 Chiffre d’affaires consolidé MEUR MEUR MBEF MBEF % 2000 1999 2000 1999 Ventes d’électricité 2 265,1 1 804,8 91 375 72 806 25,5 - Belgique 1 752,0 1 722,1 70 678 69 469 1,7 - Europe 513,1 82,7 20 697 3 337 520,2 Ventes de gaz naturel 519,6 345,6 20 960 13 943 50,3 Prestations et services 1 185,3 1064,9 47 815 42 957 11,3 Chiffre d’affaires total 3 970,0 3 215,3 160 150 129 706 23,5(*) Principalement pour les intercommunales associées. Les ventes d’électricité au 30 juin 2000 (50 189 GWh) ont progressé de 30,6% par rapport au premier semestre 1999 (hors Epon le progrès en volume est de 14%). En Belgique, les ventes aux intercommunales de distribution ont augmenté en volume de 2,1%, tandis que les fournitures aux clients industriels progressaient de 7,7%.Cette progression résulte notamment de la persistance d’un climat conjoncturel favorable. Toutefois, le programme de réductions tarifaires mis en place en septembre 1999 a eu un impact significatif sur le chiffre d’affaires. Ces réductions représentent un montant total de 4,3 milliards de BEF (106,6 millions d'EUR) en base annuelle. L’effet de ce programme sur les prix a été atténué partiellement par la répercussion de la hausse du coût des combustibles. L’ouverture progressive du marché à la concurrence exerçait par ailleurs une pression à la baisse sur les prix offerts à la clientèle industrielle. Globalement le prix moyen de vente en Belgique a baissé de 2,5% par rapport au premier semestre 1999, et ce malgré la hausse du coût des combustibles fossiles. Celle-ci a pu être limitée, en grande partie, grâce à la diversification du parc de production. Au niveau des ventes en Europe, la croissance du chiffre d’affaires reflète l’expansion des activités du groupe, les ventes d’électricité passant de 3 337 MBEF (82,7 MEUR) en 1999 à 20 697 MBEF (513,1 MEUR) en 2000. La contribution d’EPON au chiffre d’affaires s’est élevée à 13 424 MBEF (332,8 MEUR). Le solde de l’augmentation résulte à la fois du développement des activités de trading et des fournitures aux clients industriels en Europe; les livraisons à ces derniers ont augmenté de 87%. Les ventes de gaz naturel à la distribution publique ont représenté 139 171 térajoules, soit une hausse de 5,2% par rapport au premier semestre 1999. Le chiffre d’affaires s’accroît de 7 017 MBEF (173,9 MEUR), principalement suite à une augmentation des prix de près de 43% liée à la hausse importante du prix du gaz importé. Résultat courant La poursuite des efforts de productivité ainsi que les effets des mesures prises au cours des exercices antérieurs en matière de couverture des charges et engagements de retraite ont permis d’améliorer sensiblement le résultat d’exploitation. Par ailleurs, le producteur néerlandais EPON contribue positivement depuis le mois de mars 2000 aux résultats d’exploitation du groupe. La progression du résultat d’exploitation a été limitée par l’évolution des prix, ainsi que plus ponctuellement par la situation aux Pays-Bas où le gestionnaire du réseau de transport impose des contraintes techniques et les producteurs néerlandais sont contractuellement liés (ils sont obligés jusqu'à fin de l'an 2000 de fournir la totalité de leur production aux seuls distributeurs des Pays-Bas). L’amélioration du résultat financier résulte de l’intégration globale de COCETREL dans le périmètre de consolidation. Abstraction faite de la part des tiers en COCETREL, le résultat financier se réduit de 466 MBEF (11,6 MEUR) par rapport à 1999, en raison, principalement, des besoins de financement supplémentaires liés au développement des activités européennes. L’endettement net du groupe est ainsi passé de 15 505 MBEF (384,4 MEUR) au 31 décembre 1999 à 88 799 MBEF (2 201,3 MEUR) au 30 juin 2000, principalement suite à l'acquisition d'EPON. A partir de l’exercice 2000, l’impôt forfaitaire à charge des producteurs d’électricité est supprimé et la rémunération du producteur, auparavant versée sous forme de dividendes, a été pleinement intégrée dans la base taxable d’Electrabel. Les impôts du semestre comprennent les charges résultant de l’application du régime commun, ainsi que les impôts dus par les intercommunales pour les activités autres que l’électricité. Cette modification du régime fiscal n’a pas provoqué d’évolution notable en matière d’impôts sur le résultat. Le résultat courant net consolidé (part du groupe) s’élève à 19 490 MBEF (483,1 MEUR), soit + 0,7% par rapport au résultat atteint au 30 juin 1999. Cette évolution témoigne de la bonne performance de l’entreprise dans un marché soumis aux pressions concurrentielles au niveau européen et à d'importantes baisses tarifaires au profit de la clientèle belge. La part des tiers dans le résultat courant net, soit 1 874 MBEF (46,5 MEUR), concerne essentiellement le résultat financier (COCETREL). Résultat exceptionnel Au 30 juin 2000, le résultat exceptionnel comprend principalement la plus-value réalisée suite à la cession d’une partie des titres Totalfina détenus par le Groupe (1 949 MBEF ou 48,3 MEUR). En 1999, les produits exceptionnels du 1er semestre étaient pour l’essentiel constitués par une plus-value de 3 746 MBEF (92,9 MEUR) relative à l’apport de la participation d’Electrabel en Petrofina à Total dans le cadre de la fusion de ces sociétés intervenue en début d’année. Le solde du résultat exceptionnel représente diverses plus-values consécutives aux cessions de parts d’intercommunales aux communes associées. Résultat net consolidé Le résultat net consolidé (part du Groupe) diminue de 1 823 MBEF (45,2 MEUR) par rapport à 1999. La variation de résultat exceptionnel non récurrent mentionné ci-avant intervient pour 1 955 MBEF (48,5 MEUR) dans cette diminution. Perspectives de résultat pour la fin de l’exercice Le résultat attendu pour l’exercice en cours devrait – sauf éléments nouveaux – permettre la distribution d’un dividende au moins égal à celui de l’exercice précédent. RAPPORT DU COLLEGE DES COMMISSAIRES-REVISEURS Nous avons procédé à l’examen limité de la situation semestrielle consolidée du groupe Electrabel au 30 juin 2000 conformément aux normes et recommandations de l’Institut des Réviseurs d’Entreprises. Nos contrôles ont principalement consisté en l’analyse, la comparaison et la discussion des informations financières semestrielles qui nous ont été communiquées et ont dès lors été moins étendus qu’un contrôle plénier des comptes annuels. Cet examen limité n’a pas révélé d’éléments nécessitant des corrections significatives de la situation semestrielle consolidée du groupe. S.C.C. Klynveld, Peat, Marwick, Goerdeler, Réviseurs d’Entreprises S.C.C. Deloitte & Touche, Réviseurs d’Entreprises Agenda de l'actionnaire (exercice 2000) 10.05.2001 Assemblée générale ordinaire 17.05.2001 Mise en paiement du dividende Contacts: Patrick H. DE VOS Philippe MASSART +32-2-518 62 93 Investor relations : Laurence BATTAILLE +32-2-518 62 92
Internet : http://www.electrabel.be |
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