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Industrie: Sociétés holdings Thème: Assemblées Thème: Social Thème: Vie du titre Gevaert &Cie ( Cours : GEVA ) Assemblée Générale Annuelle des Actionnaires Gevaert Septestraat 27 Assemblée Générale Annuelle des Actionnaires du 27 avril 2000 Message du Président L’exercice 1999 est le deuxième exercice depuis la scission de Gevaert et son positionnement au sein du Groupe Almanij. Cet exercice a été pour Gevaert une année agitée, caractérisée par la participation significative qui a été prise dans Agfa-Gevaert et par les événements qui ont touché Philipp Holzmann. Gevaert clôture l’exercice avec un bénéfice net de 35,8 millions d'EUR malgré l’importante dépréciation de la participation dans Holzmann. Ce résultat positif constitue la preuve de la force intrinsèque de notre portefeuille. Il est dès lors évident que Gevaert est parfaitement en état de poursuivre sa politique de dividendes. Comme nous l'avons déjà rendu public, le Conseil d'Administration de Gevaert a chargé ses avocats de constituer un dossier juridique dans l'affaire Holzmann. Gevaert a pour objectif de tout entreprendre pour limiter au maximum les dommages qui lui ont été infligés. Cela ne devrait pas nous faire oublier que les résultats de Gevaert ont toujours prouvé que le groupe crée effectivement de la valeur ajoutée au bénéfice de tous ses actionnaires. Bien que son cours actuel ne le reflète pas suffisamment, l'action Gevaert a connu une évolution favorable en termes de valeur intrinsèque. Lors de la préparation de la scission de Gevaert en avril 1997, la valeur intrinsèque par action s'élevait à environ 35 EUR. Le 31 mars 2000, après la dépréciation de la participation dans Holzmann, la valeur intrinsèque est passée à 57,76 EUR, une augmentation de 65 % en près de trois ans. Au cours de la même période, le BEL20 enregistrait une croissance d'environ 30 %. En outre, il faut avoir clairement à l'esprit que la valeur intrinsèque que Gevaert indique, est une évaluation prudente de sa véritable valeur à caser. Pour moi, il est évident que dans l’évolution que Gevaert a connue jusqu'à présent, le rapprochement au groupe Almanij n’a certainement pas été une fin en soi, mais plutôt le point de départ pour le positionnement de Gevaert en tant que société de participations, cotée en bourse, au sein d’un groupe élargi. La cotation en bourse de l'action Gevaert est comme avant un objectif primordial pour l’actionnaire principal, même après la période d’exercice du warrant. L'alliance avec Almanij a jeté les bases d'un groupe flamand d'envergure internationale. C’est dans ce contexte nouveau, que je désire en 2002 céder la présidence d’un Gevaert solide à Monsieur Fred Chaffart, que je propose au Conseil d’Administration comme mon successeur. Durant la période de transition, Monsieur Chaffart participera à la gestion du groupe, en coopération avec le Président du Comité de Direction, Monsieur Marc Francken et avec moi-même. Je profite également de cette occasion pour vous communiquer les dernières évolutions en ce qui concerne le dossier Holzmann. Il est très probable que celui-ci sera malheureusement porté devant les tribunaux. Gevaert a cependant tenté d'éviter cette démarche en proposant, en vain, à la Deutsche Bank un accord à l’amiable. Le Conseil d’Administration de Gevaert a finalement décidé d’introduire une action en justice devant un tribunal civil de Francfort. Ceci a été fait le 17 mars. Il va de soi que cette procédure ne doit pas nous détourner de nos activités en tant que société de participation. Sur ce point, Gevaert ambitionne comme avant le renforcement d'un portefeuille diversifié. De manière sélective, Gevaert acquiert également des participations dans des entreprises, où il est le principal investisseur. Gevaert y intervient en gestion et en conseil au moyen d'une interaction constante avec le management. Gevaert ne recherche donc pas les prises de bénéfice rapides mais a pour but de réaliser, en collaboration avec la direction de ces entreprises, une croissance durable à long terme. Pour élargir son envergure, Gevaert peut également constituer des alliances avec d’autres investisseurs. Il est évident que notre participation dans Agfa est basée sur les mêmes principes. A cet effet, il est important de souligner qu’Agfa est une entreprise de pointe au niveau mondial en matière de technologie d'imagerie. Le groupe fait de plus en plus partie du secteur des “nouvelles technologies”. Avant l'acquisition de cette participation, Gevaert avait déjà développé des activités dans le domaine de ces nouvelles technologies, sous l'impulsion de la direction. En effet, le groupe avait déjà en portefeuille des participations dans les sociétés Mobistar, Telenet, Planet Internet et Boston Millennia Partners. Gevaert n’est donc pas un néophyte en matière de nouvelles technologies, mais a accumulé, de façon graduelle, de l'expérience dans ce domaine. Expérience qu’il utilisera pour constituer un portefeuille équilibré. Au nom du Conseil d'Administration Assemblée Générale Annuelle des Actionnaires du 27 avril 2000 Annexe au Message du Président 1999 a été pour Agfa-Gevaert une année-clé, dont l’élément essentiel fut l’introduction en bourse. La reprise de la société américaine Sterling Diagnostic a également constitué un événement important. Cette reprise a en effet permis à Agfa-Gevaert de faire passer sa part de marché dans le secteur de l’imagerie médicale de 20 à 30 %. Les résultats annuels d’Agfa-Gevaert ont même dépassé les prévisions. Le chiffre d’affaires pour 1999 s’élève à 4,7 milliards d'EUR, ce qui représente un accroissement de 8,5 % par rapport à 1998. Cette croissance a pu être obtenue grâce à l’acquisition de Sterling, dont la quote-part dans le chiffre d’affaires s’élevait à 300 millions d'EUR, d’une part, et à la nette croissance autonome, d’autre part. La quote-part dans le chiffre d'affaires réalisée dans le domaine des nouveaux systèmes numériques (pour les trois secteurs d’activités : Graphic Systems, Consumer Imaging et Technical Imaging) est de 775 millions d'EUR, soit une hausse de 39 %. La restructuration s’est poursuivie à un rythme accéléré. Le résultat avant restructuration s’élevait à 364 millions d'EUR, soit une augmentation de 7 % par rapport au résultat de l’année précédente. Le résultat net s’élevait à 14 millions d'EUR et était ainsi sensiblement supérieur au bénéfice net qui avait été annoncé lors de l’introduction en bourse. Le dividende brut a été fixé à 0,33 EUR par action. Pour le premier trimestre de cette année, Agfa-Gevaert prévoit une croissance du chiffre d'affaires de plus de 20 % et une progression de la rentabilité (EBIT avant restructuration) de 50 %. Pour l'exercice complet, Agfa-Gevaert compte réaliser un chiffre d'affaires de plus de 5 milliards d'EUR et un résultat net dépassant largement les 140 millions d'EUR. L'année 1999 a de nouveau été exceptionnelle pour le groupe d’assurances néerlandais Aegon, qui a enregistré pour 1999 un résultat record de 1.570 millions d'EUR. La croissance du bénéfice net s’est élevée à 26 %. Le bénéfice par action a augmenté de 19 % pour atteindre 2,56 EUR. Le bénéfice net généré aux Etats-Unis s’est élevé à USD 927 millions, ce qui représente un accroissement de 34 %. Quelque 56 % du bénéfice ont ainsi été réalisés aux Etats-Unis. La contribution de Transamerica Corporation à l’augmentation du bénéfice par action Aegon est de 3 %. Le Conseil d’Administration propose un dividende brut de 1,20 EUR par action. Par ailleurs, un fractionnement de l’action dans un rapport 2 : 1 sera proposé lors de l’assemblée annuelle. Il s’agira de la sixième division de l’action Aegon. Compte tenu de l’effet additionnel de la reprise de Transamerica Corporation et de Guardian Royal Exchange (Royaume-Uni) et de la déconsolidation de la Banque Labouchere, Aegon escompte pour l’an 2000 un accroissement du bénéfice net par action compris entre 10 et 15 %. Pour Kredietbank S.A. Luxembourgeoise, l’exercice 1999 était une fois de plus placé sous le signe de la croissance internationale. Les sociétés Merck Finck & Co en Allemagne, Henry Cooke au Royaume-Uni et KBC Luxembourg, récemment acquises, sont venues compléter le réseau européen d’institutions financières spécialisées dans le private banking. L’intégration de ces sociétés dans le groupe, ainsi que l’extension des activités existantes, ont engendré un accroissement substantiel du total du bilan consolidé. Le 31 décembre 1999, ce dernier s’élevait à 30,2 milliards d'EUR, soit une augmentation de 34 % par rapport à l’année précédente. Le bénéfice net consolidé a augmenté de 12 % pour atteindre 142 millions d'EUR. Lors de l’assemblée générale annuelle, il sera proposé de distribuer un dividende brut de 4,05 EUR par action, par rapport à 3,68 EUR l’année précédente. En 2000, le groupe KBL poursuivra la consolidation et l’expansion de son réseau européen. Dexia a enregistré d’excellents résultats en 1999. Le résultat net a progressé de 26 % pour atteindre 761 millions d'EUR. Le bénéfice par action a augmenté de 16 % pour passer à 9,82 EUR. Lors de l’assemblée annuelle des actionnaires, le Conseil proposera un dividende brut de 3,91 EUR par action. La nouvelle structure juridique et la structure du management, mises sur pied par Dexia l’année précédente, doivent permettre au groupe de rester un acteur de premier plan dans un environnement bancaire en perpétuelle évolution et lui garantir une croissance continue des résultats. Grâce à la récente reprise de la compagnie d’assurances américaine cotée en bourse Financial Security Assurance (FSA), le groupe Dexia, qui détient une part de marché de 15 % dans le domaine du financement du secteur public local en Europe, pourra également s’imposer comme leader sur ce marché aux Etats-Unis. La reprise de FSA a coûté à Dexia 2,6 milliards d'EUR. En outre, la reprise de la banque Labouchere, auparavant filiale à 100 % du groupe Aegon, pour un montant de 896 millions d'EUR, a permis à Dexia de renforcer sa position dans le secteur de la gestion de patrimoines. Dexia est à présent actif dans tout le Bénélux. Après avoir réussi à dépasser la barre du million de clients à la fin de l’année 1999, Mobistar, deuxième opérateur en téléphonie mobile de Belgique, comptait 1.120.000 clients au 31 mars 2000. Sur le plan technologique, Mobistar n’est pas non plus à la traîne. Lors du congrès mondial sur les GSM à Cannes, Mobistar a présenté son gestionnaire d’e-mails, un nouveau service qui permet aux clients Mobistar de gérer leurs e-mails par le biais de leur GSM. Par ailleurs, Mobistar a conclu un accord d’itinérance avec Orange et Proximus afin de pouvoir envoyer des messages courts d’un réseau à l’autre. Groupe Bourbon a confirmé les bonnes prévisions qui avaient été émises pour 1999. Le chiffre d’affaires s’est accru de 10,4 % et a ainsi dépassé pour la première fois le cap de 1 milliard d'EUR (1,07 milliard d'EUR). La nette croissance du chiffre d’affaires sur le plan international a notamment contribué à cette croissance du chiffre d’affaires total. Le chiffre d’affaires du secteur de la distribution, qui représente plus de 50 % du chiffre d’affaires total, a progressé de 9 % pour atteindre 553 millions d'EUR. S’élevant à 37 millions d'EUR, le résultat du groupe était de 32,6 % supérieur à celui de l’année précédente. Un dividende brut de 0,66 EUR sera proposé à l’assemblée annuelle des actionnaires. Au début de cette année, le groupe Gevaert a augmenté sa participation dans Groupe Bourbon et détient à présent plus de 10 % de son capital. Cette participation représente un investissement de quelque 31,6 millions d'EUR. Sur une base comparable, le chiffre d’affaires de Bayer a augmenté de 7,9 % en 1999. En raison notamment de la vente partielle d’Agfa, le chiffre d’affaires a cependant accusé un recul de 2,6 %, passant ainsi à 27,3 milliards d'EUR. Toutes les divisions, à l’exception de celle des Produits Chimiques, ont affiché une hausse du chiffre d’affaires. Le résultat net s’est accru de 24 % pour passer à 2 milliards d'EUR. La vente de 70 % des actions Agfa-Gevaert a engendré une plus-value exempte d’impôts d’environ 1 milliard d'EUR. Par ailleurs, des mesures de restructuration ont été prises pour un montant de 650 millions d'EUR. Le Conseil d’Administration de Bayer annonce un dividende brut de 1,30 EUR contre 1,02 EUR pour 1998. La conclusion de plusieurs contrats importants, tant en Allemagne qu’aux Etats-Unis, témoigne de la confiance renouvelée des clients dans l’entreprise de construction allemande Philipp Holzmann. Prenant pour base les ordres en cours en Allemagne et à l’étranger, Philipp Holzmann escompte un chiffre d’affaires du groupe de 6,4 milliards d'EUR (soit DEM 12,5 milliards) pour l’an 2000. Après l’émission de nouvelles actions et de droits de jouissance, les fonds propres de Philipp Holzmann AG s’élèveront à quelque 394 millions d'EUR (soit DEM 770 millions). L’action Gevaert Les marchés internationaux des actions ont vécu un trimestre agité et particulièrement volatile. Les actions de «l’ancienne» et de «la nouvelle économie» bénéficiaient alternativement des bonnes grâces des investisseurs internationaux. L’action Gevaert n’a pas échappé aux tendances du marché. La valeur estimée de l’actif net par action, avant distribution du dividende et compte tenu du bénéfice estimé pour le premier trimestre 2000, n’a que légèrement baissé, pour passer de 58,61 EUR au 31 décembre 1999 à 57,76 EUR au 31 mars 2000. Le cours de l’action Gevaert a cependant diminué de 48,95 EUR à 39,90 EUR. Sur la même période, l’indice Bel20 a perdu près de 17 %. Internet : http://www.gevaert.be |
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