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Industrie: Industries diverses Thème: Résultats semestriels Uco ( Cours : UCOT ) Rapport semestriel Le Concordat Fruit of the Loom (USA) pèse sur les résultats L’EBITDA chute de 14,3 à 12,1 % par rapport au chiffre d’affaires Le Conseil d’Administration de la société a pris connaissance des résultats au 30/06/00. Résultats du groupe 1er sem. 99 1er sem. 00 00/99 (mio) BEF € BEF € Chiffre d’affaires 3.320 82,3 3.268 81.0 - 2% Résultat d’exploitation 267 6,6 185 4,6 - 30% Résultat financier - 43 - 1,1 - 71 - 1,7 / Résultat courant 224 5,6 114 2,8 - 49% Résultat exceptionnel 35 0,9 7 0,2 / Résult. avant impôts 260 6,4 121 3,0 - 53% Impôts - 21 - 0,5 - 28 - 0,7 / Résultat net (part du groupe) 237 5,9 85 2,1 - 64% Cash-flow opér. (EBITDA) 476 11,8 397 9,8 - 17% Cash-flow net 437 10,9 302 7,5 - 31%Comme il avait déjà été annoncé lors de la publication des résultats de ’99, à la fin du mois de mars et à l’occasion de l’Assemblée Générale du mois de mai, les résultats du 1er semestre – par comparaison avec les très bons chiffres de l’année passée – sont retombés au niveau du passé. Avec un chiffre d’affaires légèrement inférieur (-2%), le cash-flow opérationnel (EBITDA) et le résultat d’exploitation ont baissé respectivement de 17 % et 30 %. Ceci est dû avant tout à la situation chez UCO Fabrics aux Etats-Unis où les résultats ont été fortement influencés par la demande de concordat de Fruit of the Loom et la cessation du contrat de livraison qui en a résulté. Après quatre très bonnes années, Uco Léon Declercq a également dû faire face à un recul important de la demande du marché. Ces deux filiales ont vu disparaître les très bons chiffres bénéficiaires du 1er semestre 1999. Uco Yarns a été confronté à un retard dans le démarrage de la nouvelle filature. Les excellentes performances d’Uco Sportswear en Europe n’ont pu compenser que partiellement ce recul. Après un résultat financier de –71 mio BEF (par rapport à –43 mio BEF en 1999), un résultat exceptionnel de 7 mio Bef (par rapport à 35 mio BEF en 1999), des impôts estimés à 28 mio BEF (par rapport à 21 mio BEF en 1999), et une part de résultats des entreprises mises en équivalence de –9 mio BEF (par rapport à – 1 mio BEF en 1999), la part du groupe dans le résultat consolidé s’élève finalement à 85 mio BEF par rapport aux 237 mio BEF obtenus durant le 1er semestre de 1999. Résultats Uco Textiles S.A. Uco Textiles S.A. (non consolidé) a enregistré un résultat net de 106 mio BEF par rapport aux 121 mio BEF de l’année passée. Ce résultat a été essentiellement généré par les dividendes des filiales Uco Sportswear et Uco Yarns. Résultats des filiales opérationnelles 1er sem. 99 1er sem. 00 00/99 (mio) BEF € BEF € Uco Sportswear (*) Chiffre d’affaires 2.312 57,3 2.382 59,0 + 3% Résultat courant 128 3,2 91 2,2 - 29% Résultat net 139 3,4 80 2,0 - 42% Cash-flow opér. (EBITDA) 346 8,6 322 8,0 - 7% Cash-flow net 294 7,3 240 5,9 - 18% Uco Leon Declercq: Chiffre d’affaires 539 13,4 426 10,5 - 21% Résultat courant 66 1,6 - 9 - 0,2 - 114% Résultat net 71 1,8 - 8 - 0,2 - 111% Cash-flow opér. (EBITDA) 95 2,4 25 0,6 - 74% Cash-flow net 99 2,5 23 0,6 - 77% Uco Yarns: Chiffre d’affaires 666 16,5 723 17,9 + 9% Résultat courant 8 0,2 7 0,2 - 11% Résultat net 11 0,3 6 0,1 - 45% Cash-flow opér.(EBITDA) 35 0,9 45 1,1 + 29% Cash-flow net 37 0,9 42 1,0 + 14% (*) y compris filiale américaine Uco Fabrics Inc.Uco Sportswear - qui opère sur le marché des tissus pour vêtements de loisirs - a réalisé une forte percée en Europe, tant au niveau du chiffre d’affaires que des résultats, et ceci grâce à une reprise du marché du denim et à la poursuite de la spécialisation dans des produits avec une valeur ajoutée plus élevée, où l’entreprise est leader du marché dans certains segments. Les bons chiffres européens ont cependant été totalement réduits à néant par la situation – mentionnée ci-dessus – de la filiale américaine Uco Fabrics Inc, où les résultats ont été fortement influencés par la demande de concordat de Fruit of the Loom et la fin du contrat de livraison qui en a découlé. Une situation qui n’a été que partiellement compensée par de nouvelles commandes et a entraîné une baisse du chiffre d’affaires de 23% environ. L’augmentation du cours du dollar a exercé un double effet. D’une part, elle a exercé une influence directe sur le résultat (-25 mio Bef) en raison des emprunts en dollars faits par Uco Sportswear pour l’apport de capital dans Uco Fabrics. D’autre part, l’augmentation du dollar a exercé un impact positif sur l’évaluation des avoirs d’Uco Fabrics Inc (+ 54 mio Bef) : ceci n’a cependant pas été repris dans la consolidation via le résultat mais a été directement intégré dans les capitaux propres. Après quatre années successives de chiffre d’affaires et de résultats en hausse, Uco Léon Declercq, qui produit des tissus synthétiques tant en ‘active sportswear ’ et ‘outerwear’ que pour des applications semi-industrielles, a connu un recul très net de la demande du marché avec comme conséquence, un résultat net légèrement négatif. Dans un marché de l’Europe de l’Ouest assailli par les importations, la société n’est pas parvenue à augmenter sa part de marché tandis que l’augmentation des prix des matières premières pour le polyester n’a pu être entièrement répercutée dans les prix de vente. Uco Yarns se trouve encore en pleine phase d’implémentation d’un important programme qui a pour objectif le renouvellement total de l’unité de filature de coton open-end à Bruges, où dans une première phase, des investissements de l’ordre de 210 mio ont été consentis. En attendant que les nouveaux investissements soient tout à fait opérationnels, le résultat et le cash-flow sont restés quasiment au niveau de l’année passée alors que le chiffre d'affaires a augmenté. U.A.T., la joint-venture mise sur pied en collaboration avec la société française Arguel pour le linge de maison et le contracting (horeca, hôpitaux et autres gros consommateurs), et dans laquelle Uco possède une participation minoritaire, a connu un 1er semestre très difficile avec un résultat négatif. L’intégration de ce résultat selon la méthode de mise en équivalence a exercé un impact de –9 mio BEF sur le résultat net du groupe. Prévisions Grâce à la résolution progressive des problèmes repris plus haut, le Conseil d’Administration s’attend à une amélioration des résultats pour le 2ème semestre. Cette amélioration ne se fera toutefois sentir pleinement qu’en 2001.
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